Doit on choisir son éditeur dans les grandes maisons ou les petites structures ?

En France, il est estimé environ 10 000 à 11 000 éditeurs…

Cela fait un grand choix potentiel. Alors, comment bien choisir avec qui travailler ?.

Il faut bien cerner qui est qui. D’abord, différencier les « grandes maisons » des « petites structures éditoriales ». Sont surnommées « grandes maisons d’édition », les éditeurs qui ont un fonds de plus de 5000 titres. En France, ils sont une vingtaine. Ensuite, se situent les éditeurs ayant entre 200 et 500 titres. Qui se chiffrent entre 4000 et 6000 structures. Et enfin, les « petites structures » qui comptent une dizaine de titres, que l’on estime proche de 5000. Ce n’est pas la quantité du fonds qui fait sa qualité, mais plus un éditeur est « gros », plus il aura les moyens financiers de développer le marketing suffisant, pour propulser le livre vers ses lecteurs potentiels. Et plus ces moyens sont important, plus il sera difficile de dépasser les barrages pour accéder à l’opportunité d’être édité par « les gros »…

Faut il pour autant renoncer d’avance, à être édité par une grande maison d’édition ?.

Pas nécessairement. Certains auteurs auto-édités, ayant fait le buzz sur internet, ont finis édités par de grandes maisons du top 20. Dans vos expéditions de manuscrits, sélectionnez en 2 ou 3 pour 100 manuscrits envoyées. Et pensez à regarder sur les sites internet de toutes les maisons d’éditions que vous choisirez, les conditions liées à l’envoi de manuscrits. En effet, certains éditeurs mettent des conditions très précises de mise en page; d’autres demandent que vous financiez d’avance le retour de votre manuscrit.

Si vous êtes prêt à refaire votre mise en page pour chaque éditeur que vous contacterez, alors, allez y.

Si le principal inconvénient des grandes maisons d’édition est d’essayer de surgir de la masse des courriers qu’ils reçoivent; celui des plus petites structures est qu’elles n’éditent que quelques titres par an.

Certains auteurs prennent d’assaut les stands des éditeurs, lors des salons du livre, à Paris ou en province. C’est une stratégie. Une autre manœuvre consiste à envoyer une dizaine de paquets tous les mois, avec l’option « suivi », pour suivre l’arrivée sur site. Et de patienter environ 2 mois avant de relancer par téléphone. Mon opinion sur cette méthode : un gros gros bémol, car rien n’énerve plus un éditeur que des coups de fil répétés, d’auteurs inconnus. Le harcèlement porte rarement des fruits avantageux.

Mon conseil pratique :

Si votre livre est vraiment prêt, bien corrigé, bien relu (par vous et surtout par d’autres); que vous êtes vraiment certain qu’il correspond bien à la ligne éditoriale avérée de l’éditeur sélectionné; envoyé vos colis et soyez patient. Très patient.

En effet, 70 % des éditeurs ne vous répondront jamais, et les autres vous répondront probablement « non ».

Mais je suis convaincue que, si votre livre est de qualité, il trouvera son éditeur.

La grande question c’est quand ?…

Pas Qui ?;

Pas où ?;

Seulement quand ?…

Et la patience est la deuxième plus grande qualité d’un auteur. Alors, soyez patient.

En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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