Mes parents, ces menteurs… »

 

Bonjour et bienvenue.             

Il y a quelques temps, le 15 janvier 2018, je vous ai parlé de la découverte de cet auteur, Sanxes Quatrecenthuitantetrois, que j’ai trouvé sur Facebook.

 

 

 

Voici le lien de l’article qui lui est consacré :

Reconstruire ses rêves…

Aujourd’hui, dans ma rubrique de mi-mois, voici un extrait de son texte, en cours d’élaboration.

Cela s’appelle, provisoirement :

« Mes parents, ces menteurs… »


Quand un enfant entend mentir ses parents, il se sent trahis…
En effet, les parents sont la base stable sur laquelle est assise la famille, cette structure qui est le socle fiable de la société.
Pour l’enfant, les parents sont son monde, son guide et sa lumière : celle qui construit, qui rassure, qui protège.
À l’adolescence, le jeune adulte se construit, écartelé entre la Famille, ce monde qu’il a toujours connu, et l’école, où se confrontent l’enseignement et les tous premiers réseaux sociaux : l’amicalité, et le pouvoir de certains sur le groupe.
De retour à la maison, l’enfant, puis le jeune qu’il est devenu, ramène ses découvertes, ses nouvelles connaissances, sa nouvelle vision du monde.
Et là, patatras, il découvre que le savoir, les croyances, les choix politico-religieux de ses parents, s’opposent et s’entrechoquent avec les idées qu’il ramène de l’école.
C’est la première grosse cassure qui tirera sur la fiabilité familiale.
Si, en plus, les conflits se règlent dans la violence et l’autorité, la fissure deviendra irréversible.
Certains parents souffrent de constater que leur enfant échappe à leur contrôle, et que l’enseignement et les copains transforment leur précieux rejeton en révolté du bounty…
L’affrontement s’il est trop frontal, détruit parfois la relation parents-enfant.
Dans tous les cas, passer de l’enfance à l’âge adulte, c’est découvrir que ses parents ont parfois tord, de son point de vue.
Il n’y a pas de vérité absolue : chacun a la sienne.
Avec son vécu et ses ressentis personnels, l’enfant se construit et devient un jeune adulte, puis, un adulte mature. C’est là que sa confiance en soi lui permet de quitter le nid familial, et l’influence parentale.
Souvent, le déclencheur se fait par la prise de conscience que ses parents, eux aussi, prennent des libertés avec la vérité : se libérer de la vérité parentale, c’est être adulte.
Avoir un enfant, c’est devenir parent.
Ne pas oublier alors qu’un parent est l’exemple de son enfant.
Car trop réinventer le monde à son avantage a des conséquences.
Mentir, si cela arrange une histoire en notre faveur, crée aussi un déséquilibre dans notre cerveau : lui, il sait que l’on ment. Pour pallier à cela, à force de raconter ce mensonge, en rajoutant des détails, on crée un souvenir dans nos archives mentales…
Plus on raconte l’histoire fausse, plus le mensonge se transforme en réalité pour nous même !…
Certaines personnes ne se rendent même plus compte qu’elles mentent en permanence. Toutes leurs relations sont basées sur des inventions spontanées.
Leur cerveau est devenu une fabrique à mensonges permanente.
Se valoriser face aux autres devient à la fois leur moteur et leur drogue.
Ces personnes là, lorsqu’elles créent de nouvelles relations avec de nouvelles personnes, se positionnant en victimes. Et de raconter ses malheurs, réels ou imaginaires, pour inspirer la pitié, et donner envie à l’autre de devenir le protecteur.
Dans une rencontre, on provoque 3 sortent d’attitudes :
* l’attirance
* Le rejet
* L’indifférence
L’attirance se produit par l’admiration, l’intérêt ou le désir de protéger, rassurer.
C’est sur cette corde de protection de jouent les menteurs chroniques (MC)
C’est très agréable d’être le centre de l’attention :
-« Oh c’est pas possible, tu as vécu cela ?… »
Le MC se sent bien. Il est écouté, plaint, soutenu; il se sent compris, aimé.
Il aime alors l’autre en retours : en un instant, c’est son meilleurs ami…
Une amitié se construit sur la durée, mais pour le MC, elle est instantanée.
Elle ne durera jamais très longtemps, car le nouvel ami se sentira vite envahi, vampiriser, par le MC.
Pour être un véritable ami, la confiance doit être totale.
Un véritable ami sait nous accepter comme nous sommes, avec nos qualités et nos défauts. Pour cela, il lui faut le temps de les découvrir.
Le MC, lui, il ne prend pas le temps : il consomme l’amitié à fonds, tout de suite, il la brûle, la détruit…
S’il le peut, il « achète » l’autre par des invitations, des cadeaux, des promesses… Jusqu’à la saturation.
Puis, sa peur d’être rejetée reprend le dessus, et une réflexion ou une mise en doute lui suffit pour rompre la relation. La cassure sera soudaine et spectaculaire. Ce n’est pas le MC qui sera rejeté : c’est lui qui rejètera l’autre.
-« Après tout ce que j’ai fait pour lui…! »

Le Menteur Chronique, m’a expliqué un psychiatre, est un malade qui crée sa maladie et l’entretien. Sa guérison dépend de lui, uniquement. Il doit se reconnaître menteur, l’accepter, et changer son « logiciel » de fonctionnement.
Pour certains MC, c’est insurmontable. Plus l’habitude est ancrée profondément, plus la difficulté d’en sortir sera grande. Mais se présenter comme un malade ne résoudra pas seul le problème : car le MC doit reconnaître et assumer ses actes. Et un MC n’assume jamais rien, c’est pour cela qu’il est devenu un créateur automatique de mensonges.

Chez certaines personnes, la gravité de leurs pratiques détruit leur famille et tout leur environnement. Ils s’inventent alors une grave maladie imaginaire dont ils s’attribuent les symptômes supposés, et entrent en crise dès que leur entourage les met face à leurs actes avérés de mensonges.

J’ai connu une femme de 69 ans qui agissait ainsi. Simone.
Elle se déclarait malade de la thyroïde.
Lorsque que des conflits, conséquences de ses mensonges, apparaissaient, elle entrait en crises de « thyroïde » !…
Simone enfilait un tensiomètre de poignet, et l’enclenchait à longueur de journée. Elle disait perdre l’équilibre, se retenait aux murs et était prise de tremblements. Parfois elle se laissait glisser à terre en se tenant la poitrine à deux mains, en pleurant qu’elle faisait une crise cardiaque !…
Quand sa famille ne se laissait plus prendre à son jeu, Simone se rendait dans un magasin pour faire ses crises !… Une ambulance l’emmenait aux urgences de l’hôpital le plus proche, qui l’hospitalisait en observation quelques jours.
Ne trouvant rien, parce qu’il n’y avait rien à trouver, les médecins lui prescrivaient un calmant léger et parlaient de crises de stress et d’angoisse.
En rentrant chez elle, tout son entourage était gentil, inquiet et aux ordres des moindres désirs de ce tyran, jouant sur toutes les cordes sentimentales. Cela durait jusqu’à ce qu’elle se lasse du jeu…
Mais la moindre contrariété lui faisait recommencer ses crises…
Son époux la quitta, et deux de ses trois fils partirent vivre à l’étranger.
Dans son village, elle était surnommée « la folle » !…

Aux nouvelles rencontres, Simone se présentait toujours sous l’étiquette de la victime. Et, dans un premier temps, elle ėtait très appréciée de ses nouveaux amis. Malheureusement, elle sabotait toutes les relations amicales par toutes les histoires imaginaires qu’elle inventait pour masquer ses mensonges.

Tous les gens qui ont tenté de l’aider, ignorant l’ampleur du problème, ont subis de gros désagréments en conséquences de leur main tendue.

Simone est un tyran sans scrupule aucun.
Elle manie à la perfection l’art de retourner une situation à son avantage, par la mauvaise foi; et ses vengeances, de vexations imaginaires, deviennent de plus en plus violentes avec le temps.

Lorsqu’elle dépassera trop les limites, les conséquences seront terribles.

Un des fils de Simone, Victor, parti vivre à plus de 1000 km loin de sa mère, à beaucoup souffert de son comportement.
Dernier d’une fratrie de trois frères, il a toujours vécu dans l’insécurité.
Lorsque ses parents ont divorcés, la situation a empiré. Il n’avait que 7 ans.
À 38 ans, il souffre encore des conséquences du comportement de sa mère.

Son frère aîné, Rémi, est, comme leur mère, un menteur invétéré, et se présente comme une victime permanente.

Le second frère, Francis, est un manipulateur, méchant et pervers.

Chacun de ces trois hommes souffre dans sa vie d’un déséquilibre dont la cause est leur mère, et ses comportements anormaux.

Dans ma vie aussi, les mensonges parentaux ont laissés de lourdes traces.

Fin de l’extrait, au titre provisoire « Mes parents, ces menteurs… »

C’est la première fois que je partage un extrait de livre avant publication.
(Avec l’accord de son auteur, bien sûr.)
C’est aussi un bon moyen de vous permettre de suivre le processus de l’édition d’un ouvrage.

À suivre…

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
N’hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.
Merci d’avoir lu cet article.
En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

Ce contenu a été publié dans une écriture et des textes.... Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.