Coquilles, fautes de frappes et autres erreurs grammaticales

Coquilles, fautes de frappes et autres erreurs grammaticales 

Bonjour et bonne rentrée.

En ce retour de vacances, après le soleil et les plages, nous revoilà enchevêtrés dans nos plannings et autres activités chronophages.

Aujourd’hui, nous partagerons ces éternelles épines dans les écrits des auteurs que sont les coquilles, fautes de frappes et autres erreurs grammaticales.

Comment avoir un texte propre et sans aucune faute ?

Dans la profession, nous convenons que cela est impossible !…

Comment cela, me direz vous, « impossible » ?…!

Comment est-ce possible, cet impossible ?…

Chère lectrice, cher lecteur, vous écrivez sûrement des lettres, ou, à défaut, des emails, ou autres sms ?; Les relisez vous ?. Si oui, y retrouvez vous, à la relecture, des fautes d’orthographes, de frappe et autres erreurs d’accord que vous camouflez, peut-être, en changeant les mots et leurs agencements ?.

Si vous répondez « non », c’est que vous ne vous relisez jamais….

Si vous répondez « non, mais… », c’est une excuse grossière et de très mauvaise foi.

En effet, un sms, envoyé à la sauvette, contient souvent de ces petites erreurs fortuites, dues au logiciel qui, voulant nous faire gagner du temps, écrit la fin des mots pour nous, malheureux utilisateurs pressés. Et souvent, très souvent, il change le mot que nous avions écrit correctement pour un autre qu’il juge plus adapté. 

Et pour 3 à 4 lignes rapidement expédiées, en frappant trop rapidement sur la touche « envoyé », nous faisons parfois le bonheur de notre réceptionnaire, riant béatement en découvrant ces petites erreurs, parfois fort drôles.

Un texte de blog, un échange sur Facebook, un Twitter et autre commentaire sur YouTube, c’est du même acabit. 

Petit texte rapidement écrit et aussi vite envoyé, et oublié.

Et jamais relu.

Les auteurs de livres ou de nouvelles sont dans la même galère.

Ils écrivent au kilomètre, pressé de conclure, ou tellement pris dans l’histoire qui se déplie sous leurs doigts que seul le sens prime. Puis, bien plus tard, relecture et correction. Pour certains, cela leur prend des heures et des heures… Pour finir par ne plus voir leurs fautes les plus fréquentes.

Auteurs confirmés ou en devenir, ne croyez pas être plus fort ou plus malin que les autres. Après votre relecture, vos relectures et corrections personnelles, confiez votre texte, imprimé avec marge, à plusieurs personnes de votre entourage. Les petites fautes courantes leur sauteront aux yeux, ils useront et abuseront d’un stabilo bien voyant, pour souligner vos petits manquements; Et corrigeront leurs découvertes dans la marge.

Même un auteur, professeur de français, habitué aux corrections d’examens, me rend des textes avec des fautes oubliées.

Trop plongé dans son texte, l’écrivain ne voit plus ses fautes de frappes, parce qu’il lit ce qu’il croit avoir écrit.

Et c’est sans compter sur les fautes endémiques.

Tiens, c’est quoi cela, les fautes endémiques ?…

Ce sont les fautes habituelles que fait toujours la personne qui écrit souvent.

Malgré les multiples corrections, ces fautes sont ancrées dans ses textes : les fautes endémiques, sont les fautes que le scribe n’a pas conscience de faire, parce qu’il croit qu’il l’écrit correctement, par habitude.

Alors, ne vous noyez pas dans « la solitude de l’écrivain » (https://wp.me/p8zk9a-3N), partagez votre écrit avec des lecteurs amicaux aux yeux neufs qui, certainement avec avidité, adoreront vous aider à corriger votre « précieux »😜

Et les logiciels de correction ?

Cela reste des logiciels, non-humains, qui corrigent froidement, même des fautes qui n’existent pas !…

Ils sont nécessaires pendant la mise en page, mais un texte se corrige toujours mieux sur papier que sur écran. Et une faute de sens ne sera jamais repérée par un logiciel.

Et les correcteurs ?

Les correcteurs sont les oubliés de l’édition.

Pauvres travailleurs de l’ombre, mal payés, faisant un travail ingrat, ils passent des heures et des heures à relire et à corriger.

Il y a aussi les correcteurs salariés, qui sont souvent les petites mains qui mettent en page les textes fraîchement arrivés des manuscrits acceptés. En plus de travailler la forme de l’ouvrage, ces correcteurs, souvent des correctrices, n’ont pas la formation d’un vrai correcteur. C’est du trois en un. Correction, mise en page et rectification de la forme du texte, quand elle tombe mal et que la compréhension en est obtuse.

Souvent, ces « secrétaires » ne lisent pas le sens du texte. Elles mettent en pages à grande vitesse, et corrigent les coquilles qu’elles aperçoivent en passant.

Les correcteurs professionnels, eux, sont 

  • soit des étudiants qui prennent ces travaux en petits « jobs » alimentaires;
  • soit des professeurs, habitués aux corrections de copies de leurs élèves, qui prennent cette activité pour arrondir les fins de mois; 
  • soit des gens sans emploi, avec quelque diplôme, qui se sont offert un stage de formation de correcteur de quinze jours, et, fort de leur nouvelle compétence, deviennent correcteur d’un centre qui regroupe des dizaines de personnes qui corrigent chez eux, sur leur ordinateur personnel.
  • Soit des passionnés de littératures qui souffrent de lire des textes criblés de fautes,  qui font cela aussi par passion.

À mes débuts, j’envoyais les manuscrits chez une société de correcteurs. 

Selon la quantité de texte, cela me coûtait entre 1500 et 4000 € le manuscrit.

Après une cinquantaine de collaborations, j’ai quitté ce sous-traitant, et j’ai payé des professeurs à la retraite. 

Pourquoi ?

Parce que les résultats des correcteurs se sont dégradés avec le temps.

Parce que certains correcteurs se permettaient des libertés sur les textes, et d’autres des fantaisies dans la mise en page.

Aussi, payer un spécialiste de la mise en page, puis envoyer le document à la correction, m’obligeait à re-payer la mise en page. À l’arrivée, trop d’argent dépensé, trop de temps perdu, et des fautes impardonnables découvertes en feuilletant la version avant impression. La colère est mauvaise conseillère, mais je ne regrette pas celle qui m’a fait arrêter la collaboration avec cette société. 

Un ami, retraité de l’éducation nationale, m’a proposé son aide, en attendant que je retrouve une entreprise pour sous-traiter cette partie.

Cette collaboration a solutionné mon problème : un professeur qui corrige les fautes, ne touche plus à la mise en page…

J’ai donc collaboré avec ces personnes consciencieuses qui apportent de vraies compétences à mon domaine d’activité, et qui gagnent un revenu équitable pour soulager leurs problèmes financiers. Mes collaborateurs « professeurs à la retraite » sont payés au même tarif que les sociétés de correcteurs, sans intermédiaires prenant sa marge, entre 2500 et 4400 € par manuscrit. Certains travaillent plus vite que d’autres, mais tous font du bon travail. Ils ne sont pas payé au temps passé, mais à la quantité de pages traitées.

Heureuse avec ma solution, je vous laisse libre de la votre.

L’essentiel, c’est de corriger le texte.

Surtout, ne pas faire l’impasse sur la correction, même amicale, car les fautes en troupeau sont la première cause de refus d’un manuscrit.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

N’hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.

Merci d’avoir lu cet article.

En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

Ce contenu a été publié dans Informations utiles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.