Trucs et astuces pour protéger mon temps si précieux

Bonjour lectrices et lecteurs.
Aujourd’hui, je vais partager avec vous, les trucs de base pour éviter de se faire vampiriser le temps.
Alors, pour commencer, les colliers d’ail, cela ne marchent pas !…🤪
La journée qui commence est pleine d’espoirs, mais nous savons tous que le téléphone va sonner, et que tout notre beau planning, bien agencé, nous tournera le dos à la première occasion, le traître !…
Être, ou devenir auteur, c’est être un indépendant, un entrepreneur.
Et un entrepreneur, c’est quelqu’un qui fait des choix, en permanence.
Et faire ses choix, c’est risquer de se tromper, tout le temps…
Mon truc à moi, c’est me lever une heure 🕐 plus tôt.
Cette petite heure m’appartient.
S’en servir pour écrire, se relire, corriger son texte.
Mettre une minuterie pour arrêter d’écrire, de lire, de faire cette chose plaisante, pour reprendre le quotidien.
Faire cela, c’est commencer la journée avec une réussite, une victoire.
Et certains jours, c’est éteindre le réveil. Le reprogrammer une heure plus tard, et se rendormir. Apprécier au réveil d’avoir profité d’une heure de repos en plus. Faire ses choix.
Et les assumer.
Se flageller avec des « pourquoi je n’ai pas fait cela, vilaine…! », ne sert à rien.
À part se dévaloriser.
Je suis mon instinct, et parfois, souvent, je me trompe de choix…
Le constater, passer par dessus, et changer cette habitude.
Faut il refuser de répondre au coup de fil de cette copine, ou ce pote, qui va nous faire perdre 1h30 à l’écouter se lamenter sur sa vie difficile ?…
Réconforter cet ami lui fera du bien, et à nous aussi.
Alors, la solution ?.
J’utilise un truc simple : mon planning dit :  « pour les 45 minutes qui viennent, je ne dois absolument pas être dérangé 😧
Le téléphone 📞 passe sur répondeur, et je lui coupe le son pour ne pas être dérangé. Pendant 45 minutes, je fais ce qui est prévu. Intensément.
Je m’applique, réussi le planning des 45 minutes.
Victoire. Ça fonctionne.
Une petite pause café ☕️
Et je repars pour l’objectif suivant.
Cette heure là, je peux m’autoriser à être interrompue, mais 15 minutes seulement. Si le téléphone sonne (j’ai réactivé la sonnerie) je programme une minuterie de 15 minutes. Lorsqu’elle se déclenche, je congédie mon interlocuteur aimablement : désolé, mon rendez vous vient d’arriver…
C’est moi qui m’organise et qui gère mon temps.
Et j’assume d’en changer les règles, si besoin.
Se faire vampiriser son temps, cela arrive à tout le monde, et presque tout le temps. Pourtant, nous ne sommes pas condamné à refaire toujours les mêmes erreurs. Notre problème vient sûrement de nos habitudes.
Non qu’elles soient mauvaises, seulement trop confortables…
En effet, trop souvent, nous faisons toujours les mêmes actions, pour les mêmes résultats. Mais désirons nous vraiment les mêmes résultats ?; nous satisfaisont ils ?…
Si la réponse est non, gravons dans nos habitudes… de les changer, ces habitudes récurrentes; Oui, changeons les, pour de nouvelles manières de faire, autre chose, autrement.
Se lever une heure plus tôt, chaque matin, ce n’est pas votre truc ?…
Dans mes discussions avec les auteurs, nous parlons souvent du côté pratique de l’organisation. Souvent, au début de nos contacts, ces auteurs, débutants ou confirmés, m’expliquent qu’ils ne peuvent pas écrire un peu tous les jours, parce que leur planning à eux, il est trop chargé, trop plein à-cause-des-autres (famille, amis, collègues de travail…). Je me souviens d’un auteur bien récalcitrant qui adorait se plaindre, et se trouvait quantités d’excuses pour ne pas avancer dans les corrections de son manuscrit. Pendant deux mois, je l’ai appelé tous les vendredis à 20h. Et un vendredi, c’est sa femme qui m’a répondu puisqu’il n’était pas encore rentré. Et nous avons discuté de tout, de rien… et de son cher époux. J’ai ainsi découvert pourquoi il ne pouvait pas se lever une heure plus tôt le matin : parce qu’il ne se couchait jamais avant 2 heures du matin, regardant les replays de son sport préféré, pendant les championnats.
C’était intéressant, très instructif.
Aussi bon que semble être un écrivain sur un texte, s’il n’écrit jamais, il ne sera jamais un auteur, parce qu’il ne publiera jamais rien. Mais il aura sûrement de bonnes excuses…
Je n’ai jamais rappelé cet auteur pour l’encourager à nouveau, et lasse d’attendre, sans espoir, les corrections minimalistes de son texte, deux ans après la date de notre proposition accord, j’ai envoyé le courrier de renoncement pour son manuscrit. Dommage…
Mais pourtant, pas dommage.
Cet homme se rêvait écrivain, se voyait dans des émissions culturelles télévisées; mais ne se voyait pas écrire chaque jour, ni corriger les quelques incohérences de son texte, ou simplement lire les modifications que nous lui proposions !…
Écrire et devenir écrivain, ce n’était pas son rêve : c’était son fantasme d’une vie réussie, comme un épisode de sitcom !; Et comme chacun le sait inconsciemment, l’épisode de sitcom, ce n’est pas la vraie vie.
Éviter de se faire vampiriser le temps, l’espace ou la pensée, c’est aussi mettre des limites aux incohérences.
Vous rêvez d’être écrivain, vous avez bien raison : Alors, écrivez.
Écrire, c’est une vraie activité, chronophage.
Et 24 heures par jour sont nos seules possibilités.
De ce fait, votre temps est précieux, ne le gaspillez pas, organisez le.
Concernant le candidat-écrivain féru de sport, que sa passion soit chronophage, toutes ses soirées et une partie de sa nuit, cela est un choix qui le regarde, ni bien, ni mal, simplement son choix personnel.
Sa promesse de corriger son manuscrit dans des délais raisonnables, cela me concerne, c’est mon temps qui est gaspillé, à lui courir après pour pouvoir l’éditer… Sans rien sacrifier à sa passion, se coucher une heure plus tôt, pour se lever une heure plus tôt, n’aurait rien enlevé ni rajouté à sa journée; Mais aurait tout changé pour son avenir d’écrivain, et celui de son manuscrit…
En conclusion, je gère mon organisation à ma manière, et vous, à votre gré; Dans tous les cas, devenir écrivain, créer un manuscrit, cela demande du temps, beaucoup de temps.
Certains auteurs travaillent 8 heures par jour, d’autres, une heure tous les matins; D’autres encore y passe tous leurs week-end, quand certains écrivent pendant leurs 5 semaines de congés payés…
Et jamais, au grand jamais, un manuscrit ne se conçoit tout seul, sans y travailler, en se lamentant… Les plus grands génies de l’écriture l’ont été par le style, les tournures de phrases brillantes, les idées extraordinaires ou les aventures surprenantes de leur héros. Mais personne n’a encore jamais vu une plume se tremper, toute seule, dans un flacon d’encre, et écrire un manuscrit en quelques minutes. Non. Écrire un manuscrit n’est ni une sinécure, ni une rente qui tombe du ciel.
Alors, un conseil de pro : arrêtez de vous faire vampiriser tout votre temps, avec des astuces efficaces. Mes astuces ne vous enchantent pas ?, pas de problème, inventez les vôtres, et entrez en résistance : votre temps est précieux.

Et vous, c’est quoi votre truc pour garder votre temps dans un planning choisi ?
Partagez le dans les commentaires, si vous en avez envie.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
– [x] N’hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.
Merci d’avoir lu cet article.
En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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