Écrire et être édité.

Écrire et être édité.

Être édité et vendre ses livres.

Vivre de son écriture.

Devenir célèbre avec ses livres.

Devenir quelqu’un dont les opinions comptent, parce qu’il est écrivain…

Est ce cela « le chemin de la gloire » de l’écrivain ?…

Et bien, pas du tout !!!…

Dans les faits :

Quelqu’un écrit un texte. Appelons le Paul.

Paul croit qu’il sera édité, très vite; Qu’il gagnera de l’argent, beaucoup;

Qu’il sera célèbre, que l’on parlera de lui; Qu’il sera reçu à la TV…

Cela, celles là, ce sont SES croyances…

Dans écrire pour devenir célèbre, c’est le mot « célèbre » qui intéresse tellement Paul, pas le verbe « écrire »…

Le verbe « écrire » sous entend de l’action;

Le mot « célèbre » est seulement un mot qui fait beaucoup rêver…

Paul, qui rêve de devenir un écrivain célèbre, ne pense qu’à la gloire, et à l’argent que le métier d’écrivain pourrait lui rapporter… 

Pas un seul instant, il ne pense à la passion de l’écriture, au plaisir de partager et d’être lu…

Paul n’a pas envie de devenir écrivain : Il rêve seulement d’un raccourci vers l’argent et la gloire, comme tous ceux qui se fantasment footballeur, chanteur, acteur ou influenceur sur YouTube ou Instagram…

Désolé, Paul, écrire n’est pas ta vocation …

Mais, il ne faut pas désespérer :

Si Paul désire vraiment devenir écrivain,et qu’il n’attend pas une gloire instantanée, il lui suffit de lire ce blog, depuis le premier article; Et d’appliquer mes conseils pour écrire et se faire éditer… Et de la patience aussi 😉

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

N’hésitez pas à commenter, ou à poser vos questions.

Merci d’avoir lu l’article.

En attendant le prochain, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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Coquilles, fautes de frappes et autres erreurs grammaticales

Coquilles, fautes de frappes et autres erreurs grammaticales 

Bonjour et bonne rentrée.

En ce retour de vacances, après le soleil et les plages, nous revoilà enchevêtrés dans nos plannings et autres activités chronophages.

Aujourd’hui, nous partagerons ces éternelles épines dans les écrits des auteurs que sont les coquilles, fautes de frappes et autres erreurs grammaticales.

Comment avoir un texte propre et sans aucune faute ?

Dans la profession, nous convenons que cela est impossible !…

Comment cela, me direz vous, « impossible » ?…!

Comment est-ce possible, cet impossible ?…

Chère lectrice, cher lecteur, vous écrivez sûrement des lettres, ou, à défaut, des emails, ou autres sms ?; Les relisez vous ?. Si oui, y retrouvez vous, à la relecture, des fautes d’orthographes, de frappe et autres erreurs d’accord que vous camouflez, peut-être, en changeant les mots et leurs agencements ?.

Si vous répondez « non », c’est que vous ne vous relisez jamais….

Si vous répondez « non, mais… », c’est une excuse grossière et de très mauvaise foi.

En effet, un sms, envoyé à la sauvette, contient souvent de ces petites erreurs fortuites, dues au logiciel qui, voulant nous faire gagner du temps, écrit la fin des mots pour nous, malheureux utilisateurs pressés. Et souvent, très souvent, il change le mot que nous avions écrit correctement pour un autre qu’il juge plus adapté. 

Et pour 3 à 4 lignes rapidement expédiées, en frappant trop rapidement sur la touche « envoyé », nous faisons parfois le bonheur de notre réceptionnaire, riant béatement en découvrant ces petites erreurs, parfois fort drôles.

Un texte de blog, un échange sur Facebook, un Twitter et autre commentaire sur YouTube, c’est du même acabit. 

Petit texte rapidement écrit et aussi vite envoyé, et oublié.

Et jamais relu.

Les auteurs de livres ou de nouvelles sont dans la même galère.

Ils écrivent au kilomètre, pressé de conclure, ou tellement pris dans l’histoire qui se déplie sous leurs doigts que seul le sens prime. Puis, bien plus tard, relecture et correction. Pour certains, cela leur prend des heures et des heures… Pour finir par ne plus voir leurs fautes les plus fréquentes.

Auteurs confirmés ou en devenir, ne croyez pas être plus fort ou plus malin que les autres. Après votre relecture, vos relectures et corrections personnelles, confiez votre texte, imprimé avec marge, à plusieurs personnes de votre entourage. Les petites fautes courantes leur sauteront aux yeux, ils useront et abuseront d’un stabilo bien voyant, pour souligner vos petits manquements; Et corrigeront leurs découvertes dans la marge.

Même un auteur, professeur de français, habitué aux corrections d’examens, me rend des textes avec des fautes oubliées.

Trop plongé dans son texte, l’écrivain ne voit plus ses fautes de frappes, parce qu’il lit ce qu’il croit avoir écrit.

Et c’est sans compter sur les fautes endémiques.

Tiens, c’est quoi cela, les fautes endémiques ?…

Ce sont les fautes habituelles que fait toujours la personne qui écrit souvent.

Malgré les multiples corrections, ces fautes sont ancrées dans ses textes : les fautes endémiques, sont les fautes que le scribe n’a pas conscience de faire, parce qu’il croit qu’il l’écrit correctement, par habitude.

Alors, ne vous noyez pas dans « la solitude de l’écrivain » (https://wp.me/p8zk9a-3N), partagez votre écrit avec des lecteurs amicaux aux yeux neufs qui, certainement avec avidité, adoreront vous aider à corriger votre « précieux »😜

Et les logiciels de correction ?

Cela reste des logiciels, non-humains, qui corrigent froidement, même des fautes qui n’existent pas !…

Ils sont nécessaires pendant la mise en page, mais un texte se corrige toujours mieux sur papier que sur écran. Et une faute de sens ne sera jamais repérée par un logiciel.

Et les correcteurs ?

Les correcteurs sont les oubliés de l’édition.

Pauvres travailleurs de l’ombre, mal payés, faisant un travail ingrat, ils passent des heures et des heures à relire et à corriger.

Il y a aussi les correcteurs salariés, qui sont souvent les petites mains qui mettent en page les textes fraîchement arrivés des manuscrits acceptés. En plus de travailler la forme de l’ouvrage, ces correcteurs, souvent des correctrices, n’ont pas la formation d’un vrai correcteur. C’est du trois en un. Correction, mise en page et rectification de la forme du texte, quand elle tombe mal et que la compréhension en est obtuse.

Souvent, ces « secrétaires » ne lisent pas le sens du texte. Elles mettent en pages à grande vitesse, et corrigent les coquilles qu’elles aperçoivent en passant.

Les correcteurs professionnels, eux, sont 

  • soit des étudiants qui prennent ces travaux en petits « jobs » alimentaires;
  • soit des professeurs, habitués aux corrections de copies de leurs élèves, qui prennent cette activité pour arrondir les fins de mois; 
  • soit des gens sans emploi, avec quelque diplôme, qui se sont offert un stage de formation de correcteur de quinze jours, et, fort de leur nouvelle compétence, deviennent correcteur d’un centre qui regroupe des dizaines de personnes qui corrigent chez eux, sur leur ordinateur personnel.
  • Soit des passionnés de littératures qui souffrent de lire des textes criblés de fautes,  qui font cela aussi par passion.

À mes débuts, j’envoyais les manuscrits chez une société de correcteurs. 

Selon la quantité de texte, cela me coûtait entre 1500 et 4000 € le manuscrit.

Après une cinquantaine de collaborations, j’ai quitté ce sous-traitant, et j’ai payé des professeurs à la retraite. 

Pourquoi ?

Parce que les résultats des correcteurs se sont dégradés avec le temps.

Parce que certains correcteurs se permettaient des libertés sur les textes, et d’autres des fantaisies dans la mise en page.

Aussi, payer un spécialiste de la mise en page, puis envoyer le document à la correction, m’obligeait à re-payer la mise en page. À l’arrivée, trop d’argent dépensé, trop de temps perdu, et des fautes impardonnables découvertes en feuilletant la version avant impression. La colère est mauvaise conseillère, mais je ne regrette pas celle qui m’a fait arrêter la collaboration avec cette société. 

Un ami, retraité de l’éducation nationale, m’a proposé son aide, en attendant que je retrouve une entreprise pour sous-traiter cette partie.

Cette collaboration a solutionné mon problème : un professeur qui corrige les fautes, ne touche plus à la mise en page…

J’ai donc collaboré avec ces personnes consciencieuses qui apportent de vraies compétences à mon domaine d’activité, et qui gagnent un revenu équitable pour soulager leurs problèmes financiers. Mes collaborateurs « professeurs à la retraite » sont payés au même tarif que les sociétés de correcteurs, sans intermédiaires prenant sa marge, entre 2500 et 4400 € par manuscrit. Certains travaillent plus vite que d’autres, mais tous font du bon travail. Ils ne sont pas payé au temps passé, mais à la quantité de pages traitées.

Heureuse avec ma solution, je vous laisse libre de la votre.

L’essentiel, c’est de corriger le texte.

Surtout, ne pas faire l’impasse sur la correction, même amicale, car les fautes en troupeau sont la première cause de refus d’un manuscrit.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

N’hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.

Merci d’avoir lu cet article.

En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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Solitude de l’écrivain ? État des lieux

Écrivain.

Un simple mot, mais auréolé de notoriété, d’aventures et de gloire…

Tous les auteurs ne sont pas connus, célèbres, ni aimés.

Pourtant, avoir ce petit mot, « écrivain », sur sa carte de visite, ouvre bien des portes.

Écrivain…

Un écrivain est une personne qui pratique l’art d’écrire.

Cela sous-entend, pour le commun des mortels, que cette personne est intelligente, cultivée, qu’elle a fait des études, qu’elle sait écrire, parler; et que son instruction, sa culture, sont très au dessus de la moyenne des autres gens.

Quand un auteur n’est pas titulaire d’une armada de diplômes, on dit de lui qu’il est « autodidacte », qu’il a appris tout seul…

Et « tout seul » est le mot clé permettant de comprendre ce qu’est un écrivain :

Il est seul, et fait tout « tout seul »…

Écrivain est synonyme de solitude…

C’est un artisan, une personne qui fait un travail manuel, qui exerce une technique traditionnelle, un art, celui d’écrire, un travail solitaire à son compte…

Dans sa vie privée, un écrivain, qu’il soit un homme ou une femme, peut être très entouré, issue d’une famille nombreuse; avoir des quantités astronomiques d’amis; être « chef de meute » dans son quartier; un bout-en-train très apprécié.

Les relations qui entourent quelqu’un n’empêchent pas cette personne d’être un artisan-qui-écrit-tout-seul.

Solitude n’est pas désert.

Pourtant, beaucoup d’auteurs souffrent de la solitude de la création.

Les différents liens qui relient les humains : amour, amitié, haine, passion, obligation…; ces liens, ou leur absence, créent l’ambiance de vie d’un humain; et sont les fondements passagers de son bonheur ou de sa frustration.

La solitude du créateur, de l’artiste, est un espace obligatoire dans lequel exprimer sa créativité. Ce n’est pourtant pas toujours un désert épouvantable.

Un de mes auteurs, Hans-Rudolph, prend son thé, tous les matins à 7 heures, dans un café du centre ville. Il y écrit une heure, au milieu du brouhaha des gens pressés qui partent au travail. Puis, vers 8h, il range son matériel dans sa sacoche, et marche dans la ville.

Vers 9h, il s’installe en terrasse, face au marché couvert permanent, magnifique bâtiment des années folles, au fer forgé artistiquement ouvragé. Là, il petit-déjeune. Café, croissants 🥐 et limonade maison. Il pianote une bonne heure, re-commande plusieurs boissons, et avance ses écrits. Vers 11 heures, il prend sa sacoche et déambule dans les vieux quartiers. Il observe, regarde, admire : l’architecture, les gens, les pigeons sur les toits, les nuages, dans les bouts de ciel entre les toitures…

Quelques photographies prises avec son smartphone.

Vers midi dix, Hans-Rudolph s’installe pour déjeuner. 

Plat du jour et dessert. Avec trois cafés et un verre d’eau.

Puis il corrige son travail du matin.

Vers 13 heures, il s’achemine vers le collège, pour croiser ses enfants qui sortent de la cantine. Papotages en famille. Vers 14 heures, il rentre à son domicile, se prépare une grande théière chaude et parfumée, et s’enferme dans son bureau jusqu’à 19 heures.

Il file alors sous la douche, puis mange en famille. Sa soirée sera consacrée à son épouse et ses enfants. Cet emploi du temps, bien détaillé, est la vie de cet homme du lundi au jeudi, 4 jours par semaine. Tous les vendredis, il tond la pelouse et s’occupe de son jardin potager. Les samedis, il transporte ses enfants à leurs différentes activités. Et le dimanche, c’est lui qui cuisine, pour ses parents, grands-parents et toute la fratrie.

Hans-Rudolph a une vie bien remplie et bien organisé.

Pourtant, il se sent isolé, et dit souffrir de solitude, au milieu de l’environnement plein de monde d’une grande ville.

S’il ne jalouse pas la vie des employés des hypermarchés ou des usines, il leur envie pourtant la camaraderie des pauses café ☕️, ou l’entr’aide des journées de grève et autres mobilisations sociales. 

Écrire un manuscrit, c’est environ deux ans de sa vie au service des lecteurs futurs, plus de 800 journées sacrifiées, à mettre bout à bout des sensations, des impressions, des ressentis; et les assembler pour raconter une histoire…

Seul face à son destin.

C’est sa phrase préféré pour expliquer sa souffrance de Solitude.

Dernièrement, Hans-Rudolph m’a dit avoir été surpris par quelque chose de lui-même.

Une prise de conscience que sa solitude, au milieu de sa vie remplie de gens, viendrait d’un ressenti de son enfance; celui de faire partie d’un tout, le groupe : familial, celui des copains, celui de l’école, celui du quartier, celui de l’équipe sportive…

Et qu’en passant la barrière entre l’enfance et l’âge adulte, l’effet rassurant des différents groupes s’est tari. Le petit Hans, partout chez lui, partout protégé, s’est retrouvé tout seul. Grand, mais solitaire.

Son métier n’y est pour rien. C’est devenir adulte qui isole au milieu des autres.

La dernière journée protégée de sa vie, c’est la grande fête de son mariage.

Puis, le cocon protecteur a disparu. Le lendemain de ce jour mémorable, il est devenu responsable. Responsable de ses choix; responsable de son épouse et du bien-être qu’il lui doit, désormais; responsable de la sécurité des autres, sur la route; responsable de la vie de ses enfants; responsable de la sécurité de son quartier; de sa ville; de son pays (par ses votations)… Être responsable est devenu son quotidien, avec son lot de tracas et de problèmes à résoudre; de solutions à trouver, à inventer…

Toute sa vie a basculé dans la responsabilité, cette lourde charge qui vient avec l’âge adulte. Et cela, il lui faut désormais l’assumer seul, tout seul.

C’est cela la solitude de sa vie.

Elle ne vient pas de son métier d’auteur.

Dans les faits, ce métier qu’il s’est choisi, Écrivain, est l’ancrage de sa vie, sa sécurité.

Bizarrement, l’incertitude de la création est devenu sa sérénité.

Et, depuis qu’il a compris tout cela, sa créativité lui a révélé la grande force en lui, celle qui alimente son quotidien.

Et Hans-Rudolph de conclure : 

« Être Écrivain, c’est accepter d’être un créateur permanent.

La création peut prendre bien des formes.

Mais dans notre vie d’humain, il n’existe que deux sortes de gens :

Ceux qui créent, et les autres, qui se nourrissent des créations.

Et la solitude, c’est simplement l’espace vide qui attend d’être rempli, par la créativité. »

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

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Merci d’avoir lu cet article.

En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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Comment commencer à écrire son livre ?

Albert, Lisette et Antony m’ont fait part de leur préoccupation commune de l’angoisse de la page blanche. Comment commencer ?

Chacune de ces personnes m’a décrit sa peur de ne pas réussir, cette peur qui bloque, paralyse, et embrume l’esprit.

Si je ne peux pas écrire pour vous, je peux néanmoins partager quelques conseils sur le thème « comment commencer ? ».

Comment commencer à écrire son livre ?

Tout d’abord, posez vous la question « que désirez vous écrire ? » :

  • Un roman ?;
  • Vos mémoires ?; ou celles de quelqu’un d’autre ?;
  • Relater une histoire vraie, façon journalisme ?;
  • Se baser sur un fait-divers pour raconter la société d’aujourd’hui ?;
  • Philosopher sur une croyance ?;
  • Conseiller dans le développement personnel ?;
  • Partir depuis un évènement historique lointain, et imaginer comment cela aurait pu se passer ?;
  • Ré-écrire un contexte politico-économique dans lequel ajouter un personnage imaginaire qui influe sur le développement futur ?;
  • S’imaginer dans un futur très lointain, et décrire la vie de nos descendants : leurs problèmes, leurs solutions ?;
  • Rencontrer un personnage clef du passé et raconter l’évènement imaginaire qui l’a transformé en héros ?;
  • Parler d’amour …

Il y a sûrement un sujet que vous aimez lire, ou qui vous passionne ?.

Il est aussi possible de vous imposer un sujet pour écrire un texte court :

  • Écrire 3 pages pour un conte pour enfant contenant une fée, une sorcière, un enfant, un chat, une plume d’oie et un oiseau.
  • Écrire 1 page décrivant les conséquences d’un évènement magique.
  • Écrire 3 paragraphes sur le temps qu’il fait.
  • Regardez par la fenêtre et raconter ce que vous voyez en l’enregistrant, puis écoutez votre voix, et ensuite copier ce que vous avez dit.

Si vous n’avez aucune idée sur quoi écrire, choisissez un des 4 sujets que je viens de suggérer, et relisez ce que vous avez écrit : cela vous plaît il ?. Si vous répondez oui, vous avez le début de quelque chose, continuez. Si vous répondez non, voici une astuce puissante :

Ramassez un petit caillou que vous trouvez beau, choisissez le avec soin et imaginez qu’il vous porte chance 🍀 et inspiration. Lorsque vous le prenez dans votre main, vous avez le pouvoir d’écrire.

Tous les écrivains que je connais ont leur gri-gri sans lequel écrire est impossible.

Une photo, un mouchoir, un petit livre, un dictionnaire fétiche, un stylo, une montre ⌚, une bille de verre coloré…  

Un de mes auteurs m’a fait visiter son bureau de travail.

Sur une table basse, il y avait 3 objets :

1- Un très très vieux dictionnaire ancien, tout rabougri et corné, dont la couverture était très abîmée, et auquel il manquait les deux tiers des pages;

2- Un stylo-plume à manche en corne;

3- Et un étrange morceau de béton avec une tige d’acier rouillée en travers. Je l’ai pris dans mes mains : une plaque de métal racontait : « morceau du mur de Berlin » avec une date et  « gendarmerie française ».

Ces 3 objets servaient l’imaginaire de cet homme.

Sa femme les ayant rangés dans un tiroir, il ne pouvait plus écrire.

Il a donc fait l’acquisition de cette petite table basse, et les a mis en évidence : ils sont son inspiration.

Et vous, qu’est ce qui vous inspire ?

Vous me direz :

Qu’est ce que je vais faire d‘un conte pour enfant sur 3 pages ?;  

d’une page parlant d’un évènement magique ?; 

de 3 paragraphes décrivant le temps qu’il fait ?; 

ou de ma voix racontant ce que j’ai vu par la fenêtre ?…

Je vous répondrais :

Quel exercice avez vous préféré ?…

Une femme de 77 ans, désirant écrire ses mémoires, et n’y arrivant pas, m’a avoué :

J’ai eut beaucoup de difficultés à m’arrêter de décrire le temps qu’il fait.

Au bout de 5 pages, j’ai recommencé, pour me contenter de n’en créer que 3 paragraphes, et me suis retrouvé avec 6 pages sur des aventures dans les nuages.

C’est l’exercice que j’ai trouvé le plus difficile : je n’arrivais pas à réduire et restreindre mon écriture.

Je lui ai répondu : 

C’est celui que vous avez préféré ?

Elle est devenue toute rouge, et elle a chuchoté :  « oui… »

Elle était faîte pour écrire de l’imaginaire fantastique.

Pas pour se replonger dans sa vie difficile, et son passé douloureux.

Elle n’a jamais écrit ses mémoires, mais deux longues sagas fantaisy pour un public de jeunes adultes.

Écrire, c’est laisser parler son cœur, sa passion.

C’est aussi être très documenté sur des sujets pointus.

Certains auteurs mettent trois fois plus de temps à s’entourer de la documentation destinée à accompagner leurs écrits, qu’à écrire les quelques centaines de pages finales. D’autres auteurs peinent et transpirent sur la forme de chaque phrase, avant de passer à la suivante. D’autres encore réécrivent des centaines de fois leurs pages, parce qu’ils ne sont pas satisfaits.

Qu’importe le genre d’auteur que vous serez.

Qu’importe le genre d’écriture que vous ferez.

Qu’importe le style ou le thème qui vous permettra de vous exprimer.

Ce qui importe, c’est le plaisir ou la joie que vous aurez à travailler et agencer tout cela. Car, quelque soit votre difficulté à écrire, vos angoisses ou vos cauchemars, craintes, peurs, obsessions, hantises… la seule question à vous poser, c’est : 

Avez vous du plaisir ou de la satisfaction à écrire ?

Si la réponse est non, passez votre chemin, restez lecteur, et arrêtez de souffrir.

Si la réponse est oui, quelque soit le travail ou la souffrance à « pondre » votre écrit, le plaisir de l’avoir écrit vaut la peine que vous lui avez consacré.

En attendant, essayez, essayez et essayez encore…

Avec de la persévérance vous y arriverez.

Bon courage.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

N’hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.

Merci d’avoir lu cet article.

En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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Vacuité, pourquoi écrire ?

Aujourd’hui, c’est le jour de la chronique d’avril « Un auteur, une personnalité, une écriture et des textes ». Je vous propose de découvrir Agapé Black et sa grande sagesse.

Après des années à chercher un sens à sa vie, à poursuivre le bonheur, sans jamais le rattraper, Agapé Black a posé ses bagages au milieu de nulle part, et s’est recentré sur elle même.

Méditation a remplacé survie.

Après des semaines, des mois, des années, quelque chose est arrivé :
Le calme absolu, la paix, le vide, rien…

Ouf !…

La sérénité est devenue le centre de sa vie, son ancrage.
Le silence, absolu, sonore, résonne et s’étend.
Au centre du silence, comme un écho, un bruissement est apparu qui s’est manifesté; Et, comme une ride sur l’eau, a tout envahi.
L’écho du silence est un non-bruit qui grossit et se propage, jusqu’à tout envahir.
Puis, subitement, le vide était plein.
La sérénité est devenue une porte.
La porte s’est ouverte, et « être soi, seulement, totalement » est devenu une sensation de « tout ».
« Tout », cette totalité du soi externalisé dans le « Tout absolu » qui donne accès à tout ce que l’on veut, parce que l’on ne veut plus rien, aucun désir, aucun besoin.
Être, seulement, absolument.
La vacuité absolue.
Peut-être est ce cela qu’a expérimenté Bouddha, dans sa quête de l’éveil, de l’absolu, nirvâna ayant transcendé la dualité dans le Samsara…
Ou peut-être encore la révélation que cherchait Jesus, en restant 40 jours dans le désert…

Dans cette vacuité absolue, sonorité suprême du rien qui est Tout, Agapé Black a entendu une voix l’appeler.
Elle lui a répondu.
Et depuis, elle entretient une conversation avec ses guides.
Ce lien permanent avec un absolu immatériel qui est Un et Multiple, silencieux et sonore, vide mais plein; et lui a donné accès une la connaissance amplifié, lumineuse et colorée.
Au delà d’elle même.
Un lien intérieur-extérieur qu’elle appelle ses guides.

Depuis, elle reçoit des lettres du monde entier, des sollicitations pour transmettre la parole des guides.
Elle répond aux questions, elle transmet.

Agapé Black donne des conférences pour partager ses connaissances.
Elle écrit des méditations guidées pour permettre à d’autres, aux autres, de communiquer directement avec leur guide personnel.

Agapé Black est un canal : un lien vers autre chose, une autre sorte de connaissance qui est au fonds de soi, chez chacun d’entre nous.

Elle dit : « Moi, je ne sais rien, je ne suis rien. Rien qu’un lien ténu qui vous permet, un instant, de vous re-lier avec votre essence, votre moi véritable.
Après, c’est votre affaire, votre histoire, votre vie. Je suis l’outil, le téléphone qui vous aide à re-nouer le lien avec votre guide, que certains appellent ange. Une fois le lien rattaché consciemment, je n’interfère plus. Je suis le téléphone, pas la voix qui l’utilise. Je saisi l’harmonique qui part de vous et la suis jusqu’à cette petite voix qui vous appelle, qui veut vous parler, qui fait partie de vous…

J’ai trouvé en moi la sérénité intérieure qui est le calme absolu, vide, plein.
La vacuité.
Une sorte de sagesse m’a envahi.
La sensation d’un instant d’absolu qui me donne accès à ma vérité profonde, avec qui je communique.
J’ai ainsi découvert le chemin vers cela, que je transmets à ceux qui le désirent, pour qu’ils soient entier, à nouveau. »

Agapé Black écrit des méditations guidées et des livres pour permettre à chacune et chacun d’être soi même, en conscience, et de communiquer avec l’essence de soi même. Pas besoin d’intermédiaire.

Elle dit encore : « À son guide, son ange, on peut tout demander, et à toute question sera donné une réponse »

Elle précise aussi : « Méfies Toi de ce que tu demandes, tu pourrais l’obtenir;
Et à réponse donnée, tu ne pourras plus l’ignorer… La liberté de demander implique que le savoir qui a des conséquences. »

Elle dit enfin :  « Pour communiquer avec ton guide, tu n’as pas besoin de croire en une religion ou un dieu. Et quelque soit ta croyance, tu peux accéder directement aux réponses. Même dans ton guide, tu n’es pas obligé de croire. Tu peux l’appeler intuition si cela te rassure. »

Agapé Black offre le lien avec soi.
Elle appelle cela la liberté retrouvée, re-connectée.

Quelques liens vers les écrits d’Agapé Black :

« Contact avec les anges » livre audio téléchargement 11,99€
http://www.editionsabondance.net/index.php?a=p&p=a-090823010707

« Résoudre ses conflits relationnel » livre audio téléchargement 3,99€
http://www.editionsabondance.net/index.php?a=p&p=a-100305094118


« Guide personnel de la communication angélique » livre audio 9,99€
http://www.editionsabondance.net/index.php?a=p&p=a-090823011040

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
Merci d’avoir lu cet article.
N’hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.
En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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Conseils d’écriture : Trouver plus de temps pour écrire ?

Aujourd’hui, je reviens sur le thème de l’écriture, et du temps à lui consacrer.
J’ai déjà parlé de ce sujet, à l’occasion de l’un ou l’autre de mes articles.

C’est toujours difficile de dégager des instants dans notre emploi du temps déjà très chargé.

Mon astuce : se lever une heure plus tôt chaque matin, avant la famille, pour écrire en toute sérénité. J’ai découvert que c’était très – trop – difficile pour beaucoup de personnes. Oui, cet espace de calme pré-matinal est génial, apaisant et bénéfique, à soi-même et à son projet d’écriture; mais il semblerait que les apprentis-écrivain résistent à l’appel du réveil…

Et comme on me demande souvent comment je fais pour trouver le temps d’écrire, j’ai réuni quelques conseils pratiques qui pourront vous aider à trouver ce petit temps en plus, pour vous plonger dans le monde fabuleux de l’écriture.

A • Pour commencer, programmez l’écriture dans votre quotidien.

Le meilleur moyen d’augmenter son rythme de travail, (parce que, même si c’est une passion, un loisir et un plaisir, c’est aussi un vrai travail qui nécessite temps et attention soutenue); Le meilleur moyen d’augmenter son rythme d’écriture, c’est de toujours avoir un carnet, ou cahier, dans son sac, prêt à être utilisé instantanément. Moi, je me sert d’un iPad mini, ou de mon téléphone portable.
En effet, dans votre journée, il y a des douzaines de ces petits instants à exploiter pour écrire quelques lignes, ou pour relire son dernier chapitre : dans les transports en commun, dans la salle d’attente, en reprenant ses enfants à leur séance de loisir, entre deux rendez-vous, avant de dormir et, en se levant une heure plus tôt tous les matins.
À chaque fois que vous avez du temps perdu à attendre…
Alors, au lieu de ne rien faire, et de rager intérieurement sur cette perte de temps, mettez à profit ces petits moments inutiles de votre quotidien, pour avancer dans votre projet d’écriture, parce que vos idées de création, elles, elles galopent tout le temps, et ne demandent qu’à être exprimées.

B • Réservez un moment de votre journée en revenant chez vous.

Mettez un écriteau sur la porte :
Interdir de me déranger,
J’écris une heure.
Je serais de nouveau disponible à 19h.
Adaptez le votre comme vous voulez, et passez une heure à votre projet d’écriture.
Si vous n’arrivez vraiment pas à vous concentrer sur votre chapitre en cours, parce que c’est trop difficile, en entendant les enfants hurlants courir dans le couloir, définissez la période pendant laquelle vous ne ferez que ça, à votre domicile.
Donnez-vous un temps précis où vous ne toucherez à rien d’autre que votre précieux livre en cours.
Pas de TV, pas de téléphone, rien du tout !
Le meilleur moment, pour travailler au calme, est une heure tranquille, dans son lit, avant de dormir.

C • Trouvez un endroit calme, car le moyen de ne pas avancer, de ne pas arriver à se concentrer, c’est d’être gêné, ou constamment interrompu. Découvrez, chez vous, l’endroit qui vous convient le mieux : celui où vous pouvez vous mettre à l’aise, où vous pouvez profiter d’un moment de calme, sans être dérangé.
Profitez de ce calme pour vous créer la bulle propice à votre créativité.
Un de mes auteurs a loué un espace dans un centre de co-working, trois fois par semaine, deux heures. Il rentre de son travail, s’arrête « à son bureau d’écriture », comme il l’appelle, se sert un thé, et se concentre sur son manuscrit.
Ensuite, il rentre chez lui, disponible pour sa famille.

D • Fixez vous des objectifs réels, précis et réalisables. À votre portée.
Donnez vous un nombre d’actions précises à réaliser pour votre manuscrit, chaque semaine; Comme :
– vous documenter sur un sujet;
– chercher des décors, paysages, peintures, pour créer l’ambiance de votre récit;
– feuilleter des magazines pour y découvrir les personnages de votre histoire : Arthur aura ce visage, il sera vêtu comme le mannequin de cette marque, son salon ressemblera à celui de cet appartement à vendre;

Et surtout, choisissez une date où vous devez absolument avoir fini votre chapitre.
Si vous arrivez à suivre vos objectifs, vous serez satisfait, cela dopera votre motivation à continuer et vous serez fier de vous.

Pour surveiller l’avancement de votre projet et atteindre vos objectifs d’écriture, mettez vos notes en vrac et toutes les idées qui surgissent sur un carnet, facilement transportable partout, avec un stylo fermement accroché dessus.
Personnellement, j’utilise le principe du bullet journal, dans un petit cahier que j’ai fabriqué moi même, avec une couture façon reliure copte, qui me permet d’ouvrir largement toutes les pages à plat. C’est un grand confort d’écriture et de relecture.
Vous pourrez y comptabiliser le nombre de pages écrites par jour; le nombre de chapitres fait dans le mois ou le trimestre; le nombre de mots écrits dans chaque journée… Ce nombre de mots m’a beaucoup aidé quand j’ai débuté. Comme un challenge personnel me motivant à battre mon propre record : 156 mots, 312 mots, 540 mots…
Cela valorise à chaque étape dépassée.
Je vous montre quelques photos de mes carnets à reliure copte fait mains.

 

S’ouvre intégralement : grand confort d’écriture

Carnet à reliure copte qui s’ouvre intégralement à plat, pour un plus grand confort d’écriture 🙂

E • Écrivez sur des sujets qui vous plaisent.
Ni le sujet à la mode du moment, ni la grosse catastrophe qui vient d’arriver.
Pourquoi ?
Parce que le sujet à la mode, aujourd’hui, ne le sera peut-être plus, quand votre livre sera écrit et prêt à être publié; Et la catastrophe de la semaine sera déjà oubliée, sujet à la une un jour, 3 jours, ou une semaine, vite remplacé par le prochain scandale ou la tempête à venir.
Votre manuscrit doit devenir un livre qui dure dans le temps, pas un livre jetable qui ne trouve pas son public.
Et un sujet que vous aimez, qui vous passionne, amènera toujours de la matière à vos écrits.

F • Évitez la culpabilité.
Ne culpabilisez pas d’abandonner un manuscrit qui ne vous convient plus.
Vous ne trouvez plus l’inspiration pour avancer ?, laissez le quelques temps, et en le relisant, vous saurez si vous voulez encore le retravailler.
Vous l’avez abandonné plusieurs années ?, vous le redécouvrez au fond d’un tiroir ?,
Vous avez honte de votre manque de persévérance ou le trouvez vieillot ?. Pas de problème, jetez le à la poubelle !…
Certains auteurs ne jètent rien. « On ne sait jamais, cela pourrait encore servir… »
Apprenez à jeter ce qui ne vous plaît plus.
Si votre manuscrit était si incroyablement magnifique, vous ne l’auriez pas abandonné si longtemps. Relisez quelques pages : si vous le reposez en pensant que vous le lirez plus tard, c’est qu’il faut le jeter, de suite, sans état d’âme.

Ne culpabilisez pas de ne plus travailler depuis deux ou trois semaines, sur votre manuscrit.
Vous vous êtes laissé tenter par le championnat de votre sport favori : c’est très bien.
Maintenant que le championnat est fini, imposez vous de travailler sur votre manuscrit 3 jours par semaine minimum.
Vous faîtes 3 jours, c’est une victoire; vous faîtes plus, félicitez vous.
Vous faîtes moins, secouez vous un peu : il n’est jamais trop tard pour prendre la bonne habitude.
Si vousvous trouverez mille et une excuses pour ne pas faire : vous pouvez renoncer, vous n’avez pas la passion de l’écriture.

Ne culpabilisez pas si vous n’avez pas le feu sacré : ce n’est pas inné, cela s’apprend.
Vous désirez devenir auteur, vous ne savez pas par quoi commencer ?; lisez mon blog, il est fait pour vous.

Devenir auteur, cela s’apprend.
Commencez aujourd’hui, c’est possible.
Il vous faudra un peu de volonté, car c’est la persévérance qui vous permettra de devenir écrivain.

La culpabilité ne sert à rien.
Désirez devenir auteur, c’est travailler sur son manuscrit régulièrement.
Voilà, c’est tout, c’est simple.
Attention, j’ai dit simple, je n’ai pas dit facile !… 😜

En attendant, entraînez vous dans ce petit îlot de calme que vous vous êtes préparer, loin du bruit et des distractions.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
N’hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.
Merci d’avoir lu cet article.
En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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Mes parents, ces menteurs… »

 

Bonjour et bienvenue.             

Il y a quelques temps, le 15 janvier 2018, je vous ai parlé de la découverte de cet auteur, Sanxes Quatrecenthuitantetrois, que j’ai trouvé sur Facebook.

 

 

 

Voici le lien de l’article qui lui est consacré :

Reconstruire ses rêves…

Aujourd’hui, dans ma rubrique de mi-mois, voici un extrait de son texte, en cours d’élaboration.

Cela s’appelle, provisoirement :

« Mes parents, ces menteurs… »


Quand un enfant entend mentir ses parents, il se sent trahis…
En effet, les parents sont la base stable sur laquelle est assise la famille, cette structure qui est le socle fiable de la société.
Pour l’enfant, les parents sont son monde, son guide et sa lumière : celle qui construit, qui rassure, qui protège.
À l’adolescence, le jeune adulte se construit, écartelé entre la Famille, ce monde qu’il a toujours connu, et l’école, où se confrontent l’enseignement et les tous premiers réseaux sociaux : l’amicalité, et le pouvoir de certains sur le groupe.
De retour à la maison, l’enfant, puis le jeune qu’il est devenu, ramène ses découvertes, ses nouvelles connaissances, sa nouvelle vision du monde.
Et là, patatras, il découvre que le savoir, les croyances, les choix politico-religieux de ses parents, s’opposent et s’entrechoquent avec les idées qu’il ramène de l’école.
C’est la première grosse cassure qui tirera sur la fiabilité familiale.
Si, en plus, les conflits se règlent dans la violence et l’autorité, la fissure deviendra irréversible.
Certains parents souffrent de constater que leur enfant échappe à leur contrôle, et que l’enseignement et les copains transforment leur précieux rejeton en révolté du bounty…
L’affrontement s’il est trop frontal, détruit parfois la relation parents-enfant.
Dans tous les cas, passer de l’enfance à l’âge adulte, c’est découvrir que ses parents ont parfois tord, de son point de vue.
Il n’y a pas de vérité absolue : chacun a la sienne.
Avec son vécu et ses ressentis personnels, l’enfant se construit et devient un jeune adulte, puis, un adulte mature. C’est là que sa confiance en soi lui permet de quitter le nid familial, et l’influence parentale.
Souvent, le déclencheur se fait par la prise de conscience que ses parents, eux aussi, prennent des libertés avec la vérité : se libérer de la vérité parentale, c’est être adulte.
Avoir un enfant, c’est devenir parent.
Ne pas oublier alors qu’un parent est l’exemple de son enfant.
Car trop réinventer le monde à son avantage a des conséquences.
Mentir, si cela arrange une histoire en notre faveur, crée aussi un déséquilibre dans notre cerveau : lui, il sait que l’on ment. Pour pallier à cela, à force de raconter ce mensonge, en rajoutant des détails, on crée un souvenir dans nos archives mentales…
Plus on raconte l’histoire fausse, plus le mensonge se transforme en réalité pour nous même !…
Certaines personnes ne se rendent même plus compte qu’elles mentent en permanence. Toutes leurs relations sont basées sur des inventions spontanées.
Leur cerveau est devenu une fabrique à mensonges permanente.
Se valoriser face aux autres devient à la fois leur moteur et leur drogue.
Ces personnes là, lorsqu’elles créent de nouvelles relations avec de nouvelles personnes, se positionnant en victimes. Et de raconter ses malheurs, réels ou imaginaires, pour inspirer la pitié, et donner envie à l’autre de devenir le protecteur.
Dans une rencontre, on provoque 3 sortent d’attitudes :
* l’attirance
* Le rejet
* L’indifférence
L’attirance se produit par l’admiration, l’intérêt ou le désir de protéger, rassurer.
C’est sur cette corde de protection de jouent les menteurs chroniques (MC)
C’est très agréable d’être le centre de l’attention :
-« Oh c’est pas possible, tu as vécu cela ?… »
Le MC se sent bien. Il est écouté, plaint, soutenu; il se sent compris, aimé.
Il aime alors l’autre en retours : en un instant, c’est son meilleurs ami…
Une amitié se construit sur la durée, mais pour le MC, elle est instantanée.
Elle ne durera jamais très longtemps, car le nouvel ami se sentira vite envahi, vampiriser, par le MC.
Pour être un véritable ami, la confiance doit être totale.
Un véritable ami sait nous accepter comme nous sommes, avec nos qualités et nos défauts. Pour cela, il lui faut le temps de les découvrir.
Le MC, lui, il ne prend pas le temps : il consomme l’amitié à fonds, tout de suite, il la brûle, la détruit…
S’il le peut, il « achète » l’autre par des invitations, des cadeaux, des promesses… Jusqu’à la saturation.
Puis, sa peur d’être rejetée reprend le dessus, et une réflexion ou une mise en doute lui suffit pour rompre la relation. La cassure sera soudaine et spectaculaire. Ce n’est pas le MC qui sera rejeté : c’est lui qui rejètera l’autre.
-« Après tout ce que j’ai fait pour lui…! »

Le Menteur Chronique, m’a expliqué un psychiatre, est un malade qui crée sa maladie et l’entretien. Sa guérison dépend de lui, uniquement. Il doit se reconnaître menteur, l’accepter, et changer son « logiciel » de fonctionnement.
Pour certains MC, c’est insurmontable. Plus l’habitude est ancrée profondément, plus la difficulté d’en sortir sera grande. Mais se présenter comme un malade ne résoudra pas seul le problème : car le MC doit reconnaître et assumer ses actes. Et un MC n’assume jamais rien, c’est pour cela qu’il est devenu un créateur automatique de mensonges.

Chez certaines personnes, la gravité de leurs pratiques détruit leur famille et tout leur environnement. Ils s’inventent alors une grave maladie imaginaire dont ils s’attribuent les symptômes supposés, et entrent en crise dès que leur entourage les met face à leurs actes avérés de mensonges.

J’ai connu une femme de 69 ans qui agissait ainsi. Simone.
Elle se déclarait malade de la thyroïde.
Lorsque que des conflits, conséquences de ses mensonges, apparaissaient, elle entrait en crises de « thyroïde » !…
Simone enfilait un tensiomètre de poignet, et l’enclenchait à longueur de journée. Elle disait perdre l’équilibre, se retenait aux murs et était prise de tremblements. Parfois elle se laissait glisser à terre en se tenant la poitrine à deux mains, en pleurant qu’elle faisait une crise cardiaque !…
Quand sa famille ne se laissait plus prendre à son jeu, Simone se rendait dans un magasin pour faire ses crises !… Une ambulance l’emmenait aux urgences de l’hôpital le plus proche, qui l’hospitalisait en observation quelques jours.
Ne trouvant rien, parce qu’il n’y avait rien à trouver, les médecins lui prescrivaient un calmant léger et parlaient de crises de stress et d’angoisse.
En rentrant chez elle, tout son entourage était gentil, inquiet et aux ordres des moindres désirs de ce tyran, jouant sur toutes les cordes sentimentales. Cela durait jusqu’à ce qu’elle se lasse du jeu…
Mais la moindre contrariété lui faisait recommencer ses crises…
Son époux la quitta, et deux de ses trois fils partirent vivre à l’étranger.
Dans son village, elle était surnommée « la folle » !…

Aux nouvelles rencontres, Simone se présentait toujours sous l’étiquette de la victime. Et, dans un premier temps, elle ėtait très appréciée de ses nouveaux amis. Malheureusement, elle sabotait toutes les relations amicales par toutes les histoires imaginaires qu’elle inventait pour masquer ses mensonges.

Tous les gens qui ont tenté de l’aider, ignorant l’ampleur du problème, ont subis de gros désagréments en conséquences de leur main tendue.

Simone est un tyran sans scrupule aucun.
Elle manie à la perfection l’art de retourner une situation à son avantage, par la mauvaise foi; et ses vengeances, de vexations imaginaires, deviennent de plus en plus violentes avec le temps.

Lorsqu’elle dépassera trop les limites, les conséquences seront terribles.

Un des fils de Simone, Victor, parti vivre à plus de 1000 km loin de sa mère, à beaucoup souffert de son comportement.
Dernier d’une fratrie de trois frères, il a toujours vécu dans l’insécurité.
Lorsque ses parents ont divorcés, la situation a empiré. Il n’avait que 7 ans.
À 38 ans, il souffre encore des conséquences du comportement de sa mère.

Son frère aîné, Rémi, est, comme leur mère, un menteur invétéré, et se présente comme une victime permanente.

Le second frère, Francis, est un manipulateur, méchant et pervers.

Chacun de ces trois hommes souffre dans sa vie d’un déséquilibre dont la cause est leur mère, et ses comportements anormaux.

Dans ma vie aussi, les mensonges parentaux ont laissés de lourdes traces.

Fin de l’extrait, au titre provisoire « Mes parents, ces menteurs… »

C’est la première fois que je partage un extrait de livre avant publication.
(Avec l’accord de son auteur, bien sûr.)
C’est aussi un bon moyen de vous permettre de suivre le processus de l’édition d’un ouvrage.

À suivre…

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
N’hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.
Merci d’avoir lu cet article.
En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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Trucs et astuces pour protéger mon temps si précieux

Bonjour lectrices et lecteurs.
Aujourd’hui, je vais partager avec vous, les trucs de base pour éviter de se faire vampiriser le temps.
Alors, pour commencer, les colliers d’ail, cela ne marchent pas !…🤪
La journée qui commence est pleine d’espoirs, mais nous savons tous que le téléphone va sonner, et que tout notre beau planning, bien agencé, nous tournera le dos à la première occasion, le traître !…
Être, ou devenir auteur, c’est être un indépendant, un entrepreneur.
Et un entrepreneur, c’est quelqu’un qui fait des choix, en permanence.
Et faire ses choix, c’est risquer de se tromper, tout le temps…
Mon truc à moi, c’est me lever une heure 🕐 plus tôt.
Cette petite heure m’appartient.
S’en servir pour écrire, se relire, corriger son texte.
Mettre une minuterie pour arrêter d’écrire, de lire, de faire cette chose plaisante, pour reprendre le quotidien.
Faire cela, c’est commencer la journée avec une réussite, une victoire.
Et certains jours, c’est éteindre le réveil. Le reprogrammer une heure plus tard, et se rendormir. Apprécier au réveil d’avoir profité d’une heure de repos en plus. Faire ses choix.
Et les assumer.
Se flageller avec des « pourquoi je n’ai pas fait cela, vilaine…! », ne sert à rien.
À part se dévaloriser.
Je suis mon instinct, et parfois, souvent, je me trompe de choix…
Le constater, passer par dessus, et changer cette habitude.
Faut il refuser de répondre au coup de fil de cette copine, ou ce pote, qui va nous faire perdre 1h30 à l’écouter se lamenter sur sa vie difficile ?…
Réconforter cet ami lui fera du bien, et à nous aussi.
Alors, la solution ?.
J’utilise un truc simple : mon planning dit :  « pour les 45 minutes qui viennent, je ne dois absolument pas être dérangé 😧
Le téléphone 📞 passe sur répondeur, et je lui coupe le son pour ne pas être dérangé. Pendant 45 minutes, je fais ce qui est prévu. Intensément.
Je m’applique, réussi le planning des 45 minutes.
Victoire. Ça fonctionne.
Une petite pause café ☕️
Et je repars pour l’objectif suivant.
Cette heure là, je peux m’autoriser à être interrompue, mais 15 minutes seulement. Si le téléphone sonne (j’ai réactivé la sonnerie) je programme une minuterie de 15 minutes. Lorsqu’elle se déclenche, je congédie mon interlocuteur aimablement : désolé, mon rendez vous vient d’arriver…
C’est moi qui m’organise et qui gère mon temps.
Et j’assume d’en changer les règles, si besoin.
Se faire vampiriser son temps, cela arrive à tout le monde, et presque tout le temps. Pourtant, nous ne sommes pas condamné à refaire toujours les mêmes erreurs. Notre problème vient sûrement de nos habitudes.
Non qu’elles soient mauvaises, seulement trop confortables…
En effet, trop souvent, nous faisons toujours les mêmes actions, pour les mêmes résultats. Mais désirons nous vraiment les mêmes résultats ?; nous satisfaisont ils ?…
Si la réponse est non, gravons dans nos habitudes… de les changer, ces habitudes récurrentes; Oui, changeons les, pour de nouvelles manières de faire, autre chose, autrement.
Se lever une heure plus tôt, chaque matin, ce n’est pas votre truc ?…
Dans mes discussions avec les auteurs, nous parlons souvent du côté pratique de l’organisation. Souvent, au début de nos contacts, ces auteurs, débutants ou confirmés, m’expliquent qu’ils ne peuvent pas écrire un peu tous les jours, parce que leur planning à eux, il est trop chargé, trop plein à-cause-des-autres (famille, amis, collègues de travail…). Je me souviens d’un auteur bien récalcitrant qui adorait se plaindre, et se trouvait quantités d’excuses pour ne pas avancer dans les corrections de son manuscrit. Pendant deux mois, je l’ai appelé tous les vendredis à 20h. Et un vendredi, c’est sa femme qui m’a répondu puisqu’il n’était pas encore rentré. Et nous avons discuté de tout, de rien… et de son cher époux. J’ai ainsi découvert pourquoi il ne pouvait pas se lever une heure plus tôt le matin : parce qu’il ne se couchait jamais avant 2 heures du matin, regardant les replays de son sport préféré, pendant les championnats.
C’était intéressant, très instructif.
Aussi bon que semble être un écrivain sur un texte, s’il n’écrit jamais, il ne sera jamais un auteur, parce qu’il ne publiera jamais rien. Mais il aura sûrement de bonnes excuses…
Je n’ai jamais rappelé cet auteur pour l’encourager à nouveau, et lasse d’attendre, sans espoir, les corrections minimalistes de son texte, deux ans après la date de notre proposition accord, j’ai envoyé le courrier de renoncement pour son manuscrit. Dommage…
Mais pourtant, pas dommage.
Cet homme se rêvait écrivain, se voyait dans des émissions culturelles télévisées; mais ne se voyait pas écrire chaque jour, ni corriger les quelques incohérences de son texte, ou simplement lire les modifications que nous lui proposions !…
Écrire et devenir écrivain, ce n’était pas son rêve : c’était son fantasme d’une vie réussie, comme un épisode de sitcom !; Et comme chacun le sait inconsciemment, l’épisode de sitcom, ce n’est pas la vraie vie.
Éviter de se faire vampiriser le temps, l’espace ou la pensée, c’est aussi mettre des limites aux incohérences.
Vous rêvez d’être écrivain, vous avez bien raison : Alors, écrivez.
Écrire, c’est une vraie activité, chronophage.
Et 24 heures par jour sont nos seules possibilités.
De ce fait, votre temps est précieux, ne le gaspillez pas, organisez le.
Concernant le candidat-écrivain féru de sport, que sa passion soit chronophage, toutes ses soirées et une partie de sa nuit, cela est un choix qui le regarde, ni bien, ni mal, simplement son choix personnel.
Sa promesse de corriger son manuscrit dans des délais raisonnables, cela me concerne, c’est mon temps qui est gaspillé, à lui courir après pour pouvoir l’éditer… Sans rien sacrifier à sa passion, se coucher une heure plus tôt, pour se lever une heure plus tôt, n’aurait rien enlevé ni rajouté à sa journée; Mais aurait tout changé pour son avenir d’écrivain, et celui de son manuscrit…
En conclusion, je gère mon organisation à ma manière, et vous, à votre gré; Dans tous les cas, devenir écrivain, créer un manuscrit, cela demande du temps, beaucoup de temps.
Certains auteurs travaillent 8 heures par jour, d’autres, une heure tous les matins; D’autres encore y passe tous leurs week-end, quand certains écrivent pendant leurs 5 semaines de congés payés…
Et jamais, au grand jamais, un manuscrit ne se conçoit tout seul, sans y travailler, en se lamentant… Les plus grands génies de l’écriture l’ont été par le style, les tournures de phrases brillantes, les idées extraordinaires ou les aventures surprenantes de leur héros. Mais personne n’a encore jamais vu une plume se tremper, toute seule, dans un flacon d’encre, et écrire un manuscrit en quelques minutes. Non. Écrire un manuscrit n’est ni une sinécure, ni une rente qui tombe du ciel.
Alors, un conseil de pro : arrêtez de vous faire vampiriser tout votre temps, avec des astuces efficaces. Mes astuces ne vous enchantent pas ?, pas de problème, inventez les vôtres, et entrez en résistance : votre temps est précieux.

Et vous, c’est quoi votre truc pour garder votre temps dans un planning choisi ?
Partagez le dans les commentaires, si vous en avez envie.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
– [x] N’hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.
Merci d’avoir lu cet article.
En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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Pas assez de temps pour tout faire !… Mes solutions

Bonjour lectrices, lecteurs, de racontemoi1livre.fr
Le sujet du jour, c’est le manque de temps.
Trop souvent, en listant, même mentalement, ce qui devrait être fait dans la journée qui commence, le découragement nous guette de ne pas y arriver.
Alors, comme tout les jours, la facilité de choisir va au plus facile, au plus aimé, ou au plus vital; en repoussant le reste au lendemain.
Est ce de la procrastination ?, cette faiblesse humaine commune…

Je vais donc aller à contre-courant, et vous rassurer : vous ne procrastinez pas, vous n’êtes ni fainéant, ni faible; simplement vous n’avez pas le temps réel de faire tout cela dans une journée, et tous les jours.

Mes amis auteurs se plaignent souvent du temps leur manquant pour écrire ✍
Et je leur répond invariablement que ce n’est pas la quantité mensuelle qui construit un manuscrit, mais la régularité de tous les jours.
C’est une question d’organisation.

À quoi il m’est rétorqué que le « boulot » alimentaire, plus trajet aller-retour, et les enfants à déposer et à aller chercher; les achats pour se nourrir; les impondérables avec les enfants, les grèves des transports, le mauvais temps, la hausse des carburants et du tabac etc…

Je réponds à cela que oui, votre emploi du temps est lourd, très chargé; que tout repose sur vous dans votre famille; que vous n’avez que 24 heures par jour : j’en suis bien consciente. Mais tous les humains qui vivent sur notre planète n’ont eux-mêmes que 24 heures par jour, comme vous. Pourtant, certains d’entre eux me remettent leur manuscrit à la date prévue …

C’est une question d’organisation.
Là, à ce stade de notre conversation, je vois mon interlocuteur se décomposer sous mes yeux. Il se ferme, fait grise mine, ne m’écoute plus et pense «  elle ne comprend rien, celle là, moi, je n’ai vraiment pas assez de temps dans ma vie à moi ».

Alors j’explique mon truc du temps.

Il est simple.
Attention ⚠ par simple, je ne dis pas qu’il est facile, non.
Je dis que mon truc du temps est simple, à comprendre, à mettre en place.

D’abord, arrêtons de croire que le monde entier se ligue contre nos projets.
Arrêtons aussi la culpabilité sur nos choix spontanés :
* Envie d’une part de tarte en passant devant la pâtisserie : y céder, ce n’est pas un péché de gourmandise, c’est que nous avions faim.
* Accepter d’aller boire un verre avec les collègues après le travail, un vendredi soir, ce n’est pas traîner les pieds pour rentrer faire ses corvées à la maison, c’est que nous avons besoin de relations humaines.
* Oublier de prendre, en passant, le pain ou les couches, demandés par son conjoint par sms, c’est un manque de concentration lié au surmenage.

Mais savoir que l’on peut accepter cela sans culpabilité, si cela nous arrange bien, et soulage notre conscience titillée; cela ne résout en rien notre problème de manque de temps.

Sachez d’abord, que démarrer un emploi du temps, bien détaillé, demande de la pratique. Que, faire une liste des choses à faire pour la semaine à venir, et l’installer dans son agenda, cela prend du temps. Que ce n’est pas parce que c’est écrit dans notre planning, que cela va se faire tout seul.

Mon truc du temps, c’est s’imposer 3 choses à faire, même les plus faciles, par demie journée : lorsqu’elles sont faites, les rayer de sa liste. Et, s’il nous reste du temps et de l’envie, en rajouter entre 1 et 3 autres.

Pour y arriver, moi, je me lève une heure plus tôt tous les matins.
Cela me permet de faire, à cette heure bonus, une activité qui ne rentre pas dans le temps imparti à mon planning du jour.

Lorsque vous aurez réellement vécu une année à planifier 3 choses par jour, ou par demie journée, vous pourrez, peut-être, en planifier 4 ou 6 autres.

Mais n’oubliez pas que le plus beau des plannings doit aller avec l’envie de faire.

Vous n’arriverez à démarrer et suivre un planning qu’avec votre accord.

C’est bizarre à lire : avoir son accord…

Et bien, moi-même, je peux marquer pendant 20 ans : « porte les poubelles aux conteneurs de recyclage » je ne le ferai jamais : quand je rentre chez moi le soir, il fait nuit. J’habite à la campagne, en dehors d’un village. Les conteneurs sont à 10 minutes de chez moi, au coin d’un bois !…
Mon époux n’a pas plus envie que moi de sortir les poubelles le soir.
Et le matin, nous les mettons allègrement dans la voiture, mais oublions de les déposer, en passant devant les conteneurs. Et les retrouvons intactes le soir dans la voiture… ou un autre jour 🤪.
Alors, j’ai inventé la balade romantique aux poubelles.
Mon époux et moi y allons ensemble. Vidons cartons et sacs ensemble.
C’est devenu un jeu, c’est rigolo.
Nous passons ces quelques minutes tous les deux, à parler de toute autre chose. Et parfois, nous prolongeons la balade pour le plaisir de la discussion.

Si quelques unes de vos corvées vous horripilent, transformez les en trucs ludiques ou partagés.

Et se lever une heure plus tôt les matins de semaine, me permet de lire des manuscrits, ou d’écrire.

Être ou devenir auteur, c’est aussi se ménager un espace temps et un endroit, pour écrire ✍.

Et vous, c’est quoi votre truc du temps ?
Partagez le dans les commentaires, si vous en avez envie.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
N’hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.
Merci d’avoir lu cet article.
En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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Aujourd’hui parlons manuscrit

Et vous, le manuscrit, vous le préférez comment ?

Le mot manuscrit veut dire « écrit  à la main ».
Autrefois, au moyen âge, des moines-copistes recopiaient la bible, et quelques autres écrits. Ils écrivaient à la plume, avec de l’encre, sur un parchemin en peau de veau.
Le papier n’existait pas encore en Europe.
La majorité de la population ne savait ni lire ni écrire.

Aujourd’hui, presque toute la population mondiale sait lire et écrire, au moins aux connaissances de base.

L’informatique a plutôt dématérialisé l’écriture, pour une grande partie des activités écrites :
• Un SMS, rapide, pour donner des nouvelles aux proches;
• Un Snapchat vidéo pour ses copains; des échanges famille-copains-curieux sur Facebook; • De l’information plus poussée ou plus complète sur un blog;
• Toute l’actualité qui nous intéresse sur Twitter;
• Des photos et des textes sur Instagram…
Sur Instagram, d’ailleurs, des blogueurs-blogueuses, publient des bookstagram : sortes de blog avec photos, thème livre, sur le fil Instagram.

L’informatique a aussi dématérialisé l’écriture pour une grande partie des auteurs.
Ceux ci communiquent leurs textes en . PDF, par mail, avec leur éditeur qui les transmettra ensuite à un imprimeur, de la même manière, pour être imprimé.

Et vous, le manuscrit, vous le travaillez comment ?

Les statistiques sur le livre numérique indiquent que des personnes, rencontrées au hasard dans la rue, affirment préférer le livre physique par rapport au livre numérique. Préférence avouée pour le livre papier, son toucher, son odeur, la sensation de tourner les pages;

Et le refus de corner ou d’annoter dans la marge…

Pourtant, de plus en plus de librairies ferment boutique… Alors, la préférence pour le livre papier, un mythe ?; une légende urbaine ?…

Et vous, le manuscrit, vous le prévoyez comment ?

Lorsqu’un nouvel auteur signe avec les éditions Abondance, s’il affirme écrire sur cahier ou sur feuilles, je lui offre un cahier fait main, en reliure copte, qui permet d’ouvrir intégralement toutes les pages à plat. Ces cahiers, faits main, sont ma création; je les utilise pour tout, tout le temps. Je créé ainsi mes agendas annuels, mon bullet journal de saison, mon carnet d’entretien sport-santé, celui des achats à faire etc…

Je me souviens de mon enfance, à appuyer à m’en faire mal aux mains, pour tenir de gros livres dont les pages ne s’ouvraient que partiellement, parce que leur reliure avait été collée. Lorsque j’ai découvert, dans une bibliothèque universitaire, un livre ancien avec reliure copte, cela a été pour moi une révélation.

Depuis, je fabrique mes cahiers et livres personnels, à la main, pour un plus grand confort d’écriture et de lecture. Cela ne m’empêche pas de lire en numérique et d’éditer aussi ainsi. Il n’y a, pour moi, aucun problème à aimer les livres, à les lire, les éditer, et à les produire aussi en numérique.

Et vous, le manuscrit, vous le préférez comment ?

C’est comme la cuisine, chacun sa recette améliorée : un peu de ceci, beaucoup de cela; laisser mijoter, longtemps, à couvert… Un manuscrit, c’est comme le journal secret d’une adolescente, qui ferme avec un micro cadenas, pour que personne ne l’ouvre.

Plusieurs de mes auteurs racontent que, sur leur livre en cours d’écriture, il y a écrit : « manuscrit en cours, ne pas ouvrir » !…

C’est secret, confidentiel, trop personnel pour le partager.
Certains auteurs laissent mâturer leur projet au fonds d’un tiroir, en attendant que leur tête évolue, qu’elle soit prête à partager son trésor. Car le manuscrit d’un auteur, c’est son précieux… (Cela dit sans malice ni moquerie.) En effet, lorsqu’enfin le courage d’être jugé a motivé l’auteur à envoyer son si merveilleux manuscrit, pas question pour lui de changer une virgule, un qualificatif, ou même son titre !… Non, c’est « touche pas à mon trésor».

J’ai, souvent, des conversations qui, pour moi, ont un sentiment de déjà vu, lorsque je renvois un projet de livre à un écrivain nouvellement signé.
Nous avons corrigé quelques fautes, réorganisé la mise en page pour le format de destination, fait une maquette de couverture et, parfois, proposons nous trois titres au choix. Mais l’auteur se sent lésé, dépossédé et crie à la trahison !…
Et plusieurs mois après, n’a toujours pas envoyé son accord à nos infimes changements. Pourtant, nous avons fourni une liste détaillée des micro-changements espérés, pour que l’auteur n’ai pas à chercher; mais rien n’y fait, il ne faut même pas oser penser à modifier son cher précieux…

Et vous, votre précieux, allez vous le partager pour qu’il soit éditer ?

Si vous débutez dans l’écriture, ou si vous avez déjà la chance de déjà plusieurs éditions, prenez LA bonne habitude de faire lire dès le début, les chapitres en cours de développement. Cela vous permettra d’accepter d’en parler, et de modifier facilement les petits problèmes qui font la différence entre un projet et un livre abouti.

Un éditeur n’existe pas pour vous voler, vous agresser ou vous rabaisser;
Non, un éditeur veut vous aider à sortir le meilleur de votre créativité, pour l’amener à trouver votre public, les lecteurs à qui votre réalisation est destinée.

Alors, la guerre des « je veux garder mon titre »; « la couverture, c’est la mienne »; qui vont de pair avec le refus d’accepter que l’on vous corrige quelques fautes; cette guerre ne doit plus avoir lieu. C’est une perte de temps stérile qui gâche l’amicalité des relations que l’on instaure généralement entre auteurs et éditeurs.
En effet, nous ne sommes ni rivaux, ni ennemis, mais collaborons au mieux pour un but commun : la réussite de la commercialisation d’un livre.

Et vous, le manuscrit, vous le partagez comment ?

N’hésitez pas à partager votre point de vue sur ce sujet tellement important.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
N’hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.
Merci d’avoir lu cet article.
En attendant, une toute bonne journée à chacune et chacun.

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